Les soirs de grand vent (c'est une image) ou de coup de blues, je m'installe dehors avec mon hamac, mon numérique et si le courage est dans le coin avec mon téléscope.

J'aime alors à regarder ces grosses bulles de gaz perchées tout la haut dans l'infini.

Ces soirs la j'ai l'impression que mon esprit quitte mon corps et qu'il s'échappe vers ces profondeurs insondable. Le simple fait que l'on ne connaisse pas les limites de l'univers me donne le vertige : c'est un concept que j'ai mis longtemps à imaginer sans toutefois pouvoir l'intégrer.
Je ne peux toujours pas me représenter le probable vide profond avec ou sans matière, avec ou sans lumière... mais je suis imanquablement attiré à chaque fois vers ce néant.

Cela devrait nous rappeller que nous sommes réellement bien peu de chose finalement et que nos préoccupations d'aujourd'hui sont bien puérilles.

La constellation d'orion prise ce soir la en photo m'a toujours facinée. Peut être parce qu'on la distingue toujours très facilement... ou bien parce que c'est une vraie nurserie d'étoiles en gestation dans un nuage de gaz des plus rouge...